On y vankara

On s’est fait un petit weekend prolongé pour aller vivre en direct un mariage à la turque.

On est arrivés un jour à l’avance. On aura vécu un gros coup de stress parce qu’on était à un cheveux de rater notre correspondance Istanbul – Ankara. Heureusement, on a tout juste pu passer au last call après avoir couru comme des tarés et dépassé tout le monde au contrôle des bagages (merci aux gens de la file qui ont tous été hyper sympa et compréhensifs, spécial shoutout au type dont j’ai failli faire tomber le téléphone au milieu d’un sprint qui m’a fait un thumbsup rempli d’empathie ? ).

Le mari à Ankara

On atterri à Ankara. C’est le mari en personne, Oğulcan (prononcé o-oudjan) qui est venu nous accueillir à l’aéroport. Après avoir cherché sa voiture quelques minutes, on le rencontre enfin. C’est un gars vraiment hyper sympa qui a tout l’air d’être le gendre idéal. Pendant le trajet, nous discutons un peu de ce qu’on fait dans la vie et on se pose des questions sur nos pays respectifs.

Il est stock broker et il connaît plutôt bien nos banques suisses. Il nous demande quels sont les métiers qui rapportent le plus chez nous. Il a entendu dire qu’en Suisse, le domaine de l’horlogerie faisait gagner beaucoup d’argent et les banques moins. Il se demande aussi si on gagne bien dans les fabriques de chocolat.

Pendant le trajet, il en profite pour nous montrer quelques bâtiments historiques, nous parle des gates sur les autoroutes qui ont coûté ultra-cher à l’état ainsi que des mosquées gigantesques. Tous les buildings et bâtiments spécifiques arborent fièrement le drapeau Turc, souvent accompagné d’une représentation d’Atatürk. On apprendra juste après que c’est parce qu’ils ont leur fête nationale le lundi qui suit.

Arrivés près de l’hôtel, on retrouve Yekbun, Aycan et Merve avec qui nous mangeons un bout au Carmelos. En réalité elles ont déjà fini parce qu’elles sont là depuis déjà quelques temps. La discussion dérive sur leurs villes d’origines respectives.

À la fin de la soirée, on va faire le checkin à l’hôtel. Je crois que j’avais encore jamais été dans un hôtel aussi beau. Il y a d’immenses lustres au plafond qui illuminent le hall d’entrée d’une agréable lumière jaune. La tapisserie aux murs présente des motifs dorés sur un fond gris. Yekbun nous facilite la tâche en engageant la discussion avec l’hôtesse. On lui demande de voir s’il est possible de planifier un taxi pour le jour de notre retour. On nous dit que c’est encore trop tôt et qu’il faudra redemander le jour avant.

On paie la chambre. Petite panique alors que le premier essai avec la carte ne passe pas sur leur lecteur. Heureusement ça passe au deuxième essai.

Nous prenons l’ascenseur direction le 17ème étage où se trouve notre chambre. En montant, on voit tout les alentours et l’ensemble de l’immense shopping mall dont le petit bar dans lequel nous venons de prendre un verre.

On se donne rendez-vous pour le lendemain matin à 8:30 pour déjeûner avant que l’un des amis d’Oğulcan vienne nous chercher pour aller à l’appartement de la mariée. On découvre une chambre vraiment très très stylée avec une vue sympathique sur une immense station de bus dont les phares illuminent la nuit comme de petites lucioles.

Fatigués, on se couche assez tôt pour être en forme le lendemain.

Le grand jour

La journée va se dérouler en trois étapes distinctes.

Dans un premier temps, dans la matinée, le marié va se rendre au domicile familial de sa fiancée pour la récupérer telle une princesse. Cependant, ça ne sera pas de tout repos. En effet, les amis et famille de la mariée vont l’empêcher de passer et ne le laisserson continuer son chemin que moyennant finances.
Ensuite, une longue séance photo se déroulera dans les décors magnifiques de l’hôtel, de ses terrasses et autres environs. On en profitera aussi pour faire nos petites photos.
Finalement, la cérémonie de mariage à proprement parler avec tous les invités dans une immense salle, concert et menu complet.
(En option, l’after dans un bar sympa d’Ankara)

On descend pour déjeûner avec la dream team de ladies. N’ayant pas beaucoup de temps, on déjeûne deux-trois trucs en vitesse avant de sauter dans le truck de {xxx} qui nous emmène chez la mariée, Aycan, qui vit chez ses parents, elle quittera d’ailleurs le cocon familial après s’être mariée, soit dès le lendemain.

Après un trajet relativement court qui nous permet de contempler les paysages d’Ankara, on arrive dans un quartier sympathique composé de 4 ou 5 bâtiments de locatifs et on nous dépose devant celui d’Aycan.

Dans le quotidien turc

On entre et se retrouve tout de suite complètements plongés à la fois dans le quotidien de ces gens plus que sympathiques et dans les coulisses d’un mariage turc.

Nous saluons les gens les uns après les autres, notamment les parents d’Aycan. Il y a déjà relativement beaucoup de monde.

La mariée vient d’enfiler sa robe alors que nous passons devant sa chambre. La star du jour salue chaleureusement sa vieille amie Tara avec de l’émotion plein les yeux et un double câlin.

Il suffit de la regarder quelques secondes pour sentir naître en nous le sentiment que ce jour sera l’un des plus beaux de sa vie et que tout va être absolument fantastique du début à la fin.

S’en suit une séance photo dans le salon avec toutes les amies les plus proches de la mariée, dont Tara. J’apparais sur certaines mais seulement lorsqu’on me le demande.

En effet, traditionnellement dans ce moment là, deux équipes se forment : celle du mari, constituée principalement d’hommes, et celle de la mariée, logiquement constituée de femmes (dont moi d’où ma discrétion légendaire). Je ne voulais surtout pas perturber l’équilibre de ce qui en train de se passer sous mes yeux.

Les jeunes se sont ensuite réunis dans une petite véranda en attendant l’arrivée du marié et de son équipe. Je note à ce moment là en écoutant les femmes parler que certaines de leur phrase turques sonnent parfois comme du japonais.

Quelques dizaines de minutes plus tard, les choses sérieuses commencent. Que dis-je, la folie commence.

Étape 1 – Sortir la mariée de son château

Un orchestre (oui) commence à jouer sous la fenêtre de l’appartement. Cela annonce l’arrivée du team du marié qui débarque en voiture et qui salue tout le monde.

La mission du futur marié va être d’aller chercher la mariée jusque dans sa chambre. Mais son parcours allait être semé d’embuches. Effectivement, à chaque porte qu’il allait devoir passer, des amies de la mariée et/ou des membres de la famille de cette dernière allaient l’empêcher à tout prix de passer, moyennant finances.

Le tout est fait dans une ambiance de comédie. C’est sincèrement drôle à voir. Cette tradition avait peut-être du sens à l’époque. Aujourd’hui il en reste une cérémonie qui donne le sourire aux lèvres.

J’assiste au passage de la première porte. Ce sont des amies de la mariée qui la tienne fermée. Oğulcan arrive, suivi de l’orchestre, suivi de bien plus de monde que l’appartement ne pourrait en contenir.

Les négociations commencent, il donne un premier billet. Au vu de la réaction des gardiennes, ça ne sera pas assez. Il en donne donc un second, puis un troisième, puis cède pour en donner quelques uns de plus. Ça y est, il va pouvoir continuer son chemin vers la mariée. Les gens rient et applaudissent.

Il y a maintenant trop de monde dans l’appartement pour que je puisse assister à la suite de sa folle odyssée. J’attends donc depuis le bout du couloir et tente de deviner son avancée en fonction des réactions du public. L’orchestre reprend de plus belle dans le corridor juste à l’entrée de l’appartement.

Ça y est. Il a réussi à passer la porte de la chambre, il voit enfin la mariée. Alors que la foule les acclame, ils se fraient un chemin jusqu’au salon où les attendent les parents d’Aycan.

Puis tout devient silencieux. C’est la séquence très forte en émotion. Je suis trop loin pour entendre clairement (et de toute façon je ne comprendrais rien) mais je peux les entrevoir.

Émotion – État affectif intense, caractérisé par des troubles divers (pâleur, accélération du pouls, etc.).

Le père d’Aycan prononce alors un discours d’une puissance assez forte pour me faire frissonner alors que je le vois juste de loin. Ses yeux sont humides, sa voix déraille par moments, la mère et d’autres proches sont en pleurs à ses côtés. Je vois également des larmes couler dans le corridor, juste à côté de moi. C’est un moment fort et important. Impossible de ne pas se retrouver attendri avec une telle scène sous les yeux.

Ils se serrent tous dans les bras, l’ambiance festive revient en force, l’orchestre joue plus fort que jamais et les mariés ressortent sous les acclamations, bénédictions et salutations de la foule.

Sur les dernières marches, dehors, on leur jette des pétales de fleurs mais aussi des pièces d’or en cadeau. Oui, on leur lance dessus.

C’est une pratique courante de donner de l’argent aux mariés mais on offre plutôt de l’or puisque cette matière noble est bien moins sensibles aux fluctuations de valeur, contrairement à la thune.

Ils rentrent dans la voiture après que le chauffeur ait pensé à la déverrouiller.

C’est maintenant l’orchestre qui bloque le passage, ils se sont fixés devant la voiture. L’un des trompettistes s’est assis sur le capot. Ils laissent enfin passer cette calèche moderne après avoir fini la chanson en cours.

Après avoir bu un petit jus de pomme et piqué quelques snacks à l’apéro, nous récupérons nos vestes et repartons pour l’hôtel pour la prochaine étape du mariage.

Nous sommes dans la voiture avec la cousine d’Aycan et deux de ses amies. Nous discutons un peu et elles nous font bien comprendre que ce n’est que le début des festivités. Lorsqu’on leur demande si elles ont prévu d’aller à l’after party, elles nous répondent of course toutes en choeur en riant.

Étape 2 – La séance photo d’une journée inoubliable

Arrivés à l’hôtel, nous pouvons discuter un peu avec le marié. Il est rassuré d’avoir passé le first stage du mariage. Lorsqu’on lui demande quelle est la signification du ruban rouge qui a été passé autour de la taille de la mariée, il semble un peu gêné et nous répond que c’est une hard question. Que ce qu’il faut retenir c’est que c’est symbolique, nous n’insistons pas.

S’en suit une séance photo des femmes avec la mariée. Sur ce coup, elles ont des dizaines de ballons blancs qui leur permettent d’ajouter un petit quelque chose à leurs poses.

C’est maintenant l’heure de remonter dans les chambres pour nous préparer et nous faire beaux. Cette fois, on passe au niveau d’outfit supérieur.

Je fais tranquille un moment tandis que Tara est descendue dans la chambre des filles pour se faire coiffer par un professionnel attitré qui s’est déplacé pour l’occasion. Je chill un peu puis Tara remonte pour mettre son jumpsuit, il faut qu’elle l’ait pour ne pas avoir a salir ses habits en se changeant plus tard à cause du maquillage. Elle redescend donc pour le maquillage.

Elle remonte, toute belle et toute prête alors que nous unissons nos forces pour repasser ma chemise qui a pris cher en plis pendant le voyage.

J’enfile mes chaussures, la chemise, la veste et la cravate puis on y go.

C’est maintenant la séance photo avec les véritables outfit of the day. Cela se fait sur l’immense terrasse de l’hôtel, qui offre un décor parfaitement adapté pour l’occasion. La lumière de fin de journée donne une beauté inegalée à la scène. Je pose sur quelques unes des photos avant de me refaire discret (je suis toujours l’un des seuls hommes hormis le marié et ses bros). Puis j’en profite pour capturer moi-même quelques uns de ces instants avec mon téléphone.

Le photoshooting se poursuit au premier étage de l’hôtel, ouvert sur le rez-de-chaussée. Encore un décor magnifique et surtout chaleureux. C’est un moment très sympathique, tout le monde est beau et tout le monde est heureux. On a droit à notre photo seuls avec les mariés ?

Étape 3 – La cérémonie all inclusive

On nous annonce que le cocktail est ouvert, mais pas encore la salle des fêtes. Les filles qui nous guident sont allées fumer alors on se retrouve seuls au milieu d’une foule de turcs qui attendent également de pouvoir aller s’asseoir. Une hôtesse nous aborde et nous demande nos noms pour nous donner un billet indiquant le numéro de notre table.

You will be sitting at the young’s table.

Dang, je me vois déjà manger entre deux gamins surexcités. On s’assied sur l’un des grands fauteuils un peu plus loin puis le beau-frère d’Aycan, papa des deux enfants les plus chous et sympathiques de tout le pays, vient se présenter à nous et annonce qu’il se tiendra disponible si nous avons besoin d’aide. Nous le remercions sincèrement.

Juste avant d’entrer, Yekbun remonte rapidement pour aller chercher les cadeaux (dont le nôtre) à offrir au couple.

Les portes de la salle de banquet sont maintenant ouvertes. En entrant, l’expression à couper le souffle prend tout son sens.

La salle est 4 fois plus grande que celle de Poudlard. Il y a trop de tables pour que je me sente apte à les compter. Tout au fond, une scène digne d’une grande salle de concert jette sa lumière sur deux immenses fausses portes de grillage blanc de presque 3 mètres de haut. Une arche fleurie surplombe l’avant de la scène, dont un comptoir transparent derrière lequel l’union d’Aycan et Oğulcan sera officialisée.

L’ambiance est tamisée de rose et bleu. La flamme des centaines de bougies allumées se reflètent dans le miroir de la surface des tables. Le menu est imprimé sur un papier texturé d’une visible grande qualité.

Notre table se trouve juste à côté de la scène, c’est une des deux seules table rectangulaire, plus longue que les dizianes de tables rondes qui remplissent la salle.

Je suis rassuré, les jeunes en question sont en fait nos amies turques et d’autres jeunes adultes de nôtre age environ.

Nos voisins de table sont hyper, sympa. Ils nous traduisent le menu pour qu’on sache ce qu’on va manger.

Soudain, les futurs mariés arrivent sur un fond de musique épique. Ils sont acclamés par tout le monde, les gens se lèvent et s’approchent du devant de la scène pour mieux voir ce qu’il se passe. L’homme qui confirmera leur union porte un immense manteau rouge décoré de dorures blanches avec un col qui lui monte jusqu’aux oreilles. Il prononce un petit discours typique en turc puis leur pose la question tant attendue.

Aycan crie eveeeeeet

Puis la question est posée à Oğulcan

Il crie eveeeeeeeeeeeeet pendant de longues secondes en faisant signe au public de faire du bruit tel une véritable rockstar.

On demande encore aux témoins de donner leur accord avant de tous signer le contrat de mariage.

Ils sont officiellement déclarés mari et femme.

Tout le monde crie et applaudi.

La première danse commence. Ils sont très beaux. La musique est d’abord douce puis passe à une ambiance plus funky/rock. Après quelques minutes, tout le monde est à sa place. Le concert sur scène commence sur un style jazzy avec un chanteur très talentueux.

Nos voisins de table, hyper sympathiques, nous aident à traduire le menu exclusivement en turque. Il est imprimé sur un papier texturé de qualité supérieure. L’entrée est un ensemble de petites sauces à déguster avec du pain. Il y aura visiblement du poulet, des spécialités du pays et le dessert.

À boire, on nous sert du Ye Niraki. Un genre de pastis qui se mélange aussi avec de l’eau. Je ne le savais pas encore mais j’allais regretter le lendemain d’en avoir bu 5 ou 6 dans la soirée.

Après le second plat, nous remontons dans la chambre pour mettre des chaussures plus sport pour être libres de nos mouvements et donc mieux danser. En revenant, nous voyons le marié monter sur scène pour jouer un morceau à la batterie. Il est hy-per doué.

La soirée se poursuit sous le signe de la fête, la musique devient très rock, tout le monde danse. Un type avec un immense tambour bat le rythme en faisant trembler le sol au milieu de tous les danseurs qui se pressent devant la scène. C’est fou.

Le calme revient gentiment. Les mariés font le tour des invités, suivis par une caméra. Les gens en profitent pour leur offrir leurs cadeaux et les mariés saluent et remercient ainsi tout le monde indépendamment.

La soirée dans l’hôtel touche gentiment à sa fin. Le groupe a tout remballé, les lumières s’allument. Nous discutons encore un peu avec le frère de l’une des meilleures amies de la mariée. Il fait plus d’1m90 et a une bonne barbe. Lorsque nous faisons le jeu de deviner les âges, nous sommes surpris d’apprendre que c’est un petit jeune de 22 ans. Il étudie à l’université en mathématiques.

Étape bonus – L’after Party to Get Lucky

On remonte un court instant dans les chambres pour mettre quelque chose de plus confortable avant de redescendre à la réception en attendant d’aller à l’after party. Tara explique en riant à ses amies qu’elle voit double et qu’elle n’est pas sûre qu’aller à l’after soit une bonne idée. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets, elle choisit d’aller quand même.

Après quelques minutes de route, nous arrivons devant le bar en question. On entre et je descend les marches au rythme de Timbaland. En bas, on retrouve certains des amis des mariés tout au fond de la salle. Il y a une petite scène sur laquelle un groupe commence à chanter des reprises. Je fais une crise de joie lorsque je reconnais les premières notes de Get Lucky. Je ne sais plus exactement combien de temps on a passé là-bas. Comme Yekbun doit se lever tôt le lendemain pour un second mariage, nous repartons avec elle en taxi.

Nous disons au revoir une dernière fois à tout le monde un peu dans l’obscurité et dans le flou. (Spoiler, nous allions les revoir le lendemain mais on ne le savait pas encore). Après un court trajet en taxi, nous quittons Yekbun dans les couloirs de l’hôtel en espérant la revoir bientôt. C’est une femme solaire, je suis content de l’avoir rencontrée.

Remontés dans la chambre, je ne me souviens même pas m’être endormi.
Shopping et concert suprise

4 CHF le tout

On se réveil le lendemain matin avec un mal de crâne de type standard et tout-à-fait prévisible. Les filles (Aycan et Merve) ont leur avion vers 20h le soir, on apprend donc avec plaisir que nous allons pouvoir passer encore une journée avec elles.

Les alentours de l’hôtel sont principalement une immense zone commerciale. On sort donc pour faire un peu de shopping dans les immenses bâtiments de plusieurs étages. Nous y passons une partie de l’après-midi et profitons avec Tara pour se manger un Ekmek arasi tavuk döner et un Bazlama arasi tavuk döner.

Les prix affichés sont les mêmes qu’en Suisse, sauf qu’un chf vaut cinq lires turques :smiley:

Plus tard dans la journée, alors que j’attends assis dans un espace ouvert prévu à cet effet. Une femme vient soudainement jouer du piano au milieu du mall. Puis, sortie de nulle part, une violoniste arrive, suivie d’une flûtiste qui sort du magasin un peu plus loin. Ils jouent en rythme pendant quelques secondes avant que deux autres hommes apparaissent pour chanter l’hymne nationale turque pour le plus grand plaisir des passants qui sortent leurs téléphones pour filmer. Pendant la performance, l’une des chanteuses distribue de petits drapeaux turcs. Pour rappel, leur fête nationale allait être célébrée le lendemain.

On retourne au point de rendez-vous pour retrouver les autres et aller manger un morceau. ? Discussion ruban?

Puis nous raccompagnons les filles à l’hôtel pour leur dire au-revoir une toute dernière fois. Nous les remercions chaleureusement de leur compagnie et de leur aide avant de retourner dans la chambre pour se reposer un peu avant d’aller régler les derniers détails à la réception, comme l’impression de nos billets d’avion et l’heure d’arrivée de la navette.

On profite ensuite de passer dans la partie SPA de l’hôtel. On fait un petit hammam, quelques minutes de sauna et le temps est passé tellement vite qu’on vient déjà nous annoncer que ça va fermer.

Après une petite douche, on va souper dans le restaurant japonais que nous avons repéré précédemment au pied de l’hôtel.

Puis on se promène un peu dans les alentours avant de retourner à l’hôtel pour la dernière nuit de notre séjour.

Le lendemain, on se lève assez tôt pour profiter du déjeuner avant d’aller prendre notre navette pour attendre le vol de retour. Sur ce coup, on a fait l’effort de marcher vite préventivement afin d’éviter le stress de l’escale de l’aller.

De retour au pays.

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